La magicienne - Stevenson
Publié le 16 Mars 2009
La magicienne
« Alors vous me preniez pour un laideron stupide ? s’exclama-t-elle. Mais ça valait mieux que de me croire ingénue. »
De Robert Louis Stevenson
Titre original: The enchantress
Première parution: vers 1890
Edition Rivages Poche
88 pages
Un gentleman désargenté aborde une jeune femme en espérant obtenir de l’argent pour régler ses dettes. Mais tout ne se
passe pas comme prévu lorsque la femme lui propose un marché.
Quatrième de couverture : Tendue, nerveuse, et essentielle par les ambiguïtés autobiographiques qu'elle soulève, cette nouvelle inédite de Stevenson, retrouvée seulement len 1989 dans les archives de la Beinecke Library à Yale University, a été composée par l'auteur vers la fin de sa vie, aux îles Samoa, où il s'était installé en 1888.
L'auteur de L'Etrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde expose ici avec concision l'éventail des ambiguïtés et des duplicités humaines, à travers la relation trouble d'une jeune femme riche et d'un gentleman vagabond. Stevenson utilise toutes les ruses du dialogue classique pour mettre en scène une intrigue à la logique implacable où les mauvais sentiments et le cynisme de Miss Croft contredisent sans cesse la naïveté lyrique du narrateur. L'histoire de ce mariage mystérieusement avorté semble poser une question lancinante: toute liaison n'est-elle pas purement imaginaire ?
Quatrième de couverture : Tendue, nerveuse, et essentielle par les ambiguïtés autobiographiques qu'elle soulève, cette nouvelle inédite de Stevenson, retrouvée seulement len 1989 dans les archives de la Beinecke Library à Yale University, a été composée par l'auteur vers la fin de sa vie, aux îles Samoa, où il s'était installé en 1888.
L'auteur de L'Etrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde expose ici avec concision l'éventail des ambiguïtés et des duplicités humaines, à travers la relation trouble d'une jeune femme riche et d'un gentleman vagabond. Stevenson utilise toutes les ruses du dialogue classique pour mettre en scène une intrigue à la logique implacable où les mauvais sentiments et le cynisme de Miss Croft contredisent sans cesse la naïveté lyrique du narrateur. L'histoire de ce mariage mystérieusement avorté semble poser une question lancinante: toute liaison n'est-elle pas purement imaginaire ?
Cette nouvelle a pour narrateur un jeune gentleman désoeuvré, Hatfield qui au
départ a l’air conquérant mais très vite, dès l'entrée en scène de Miss Croft, les rôles traditionnels de l’homme et de la femme sont inversés. Miss Croft est sûre d’elle et un peu ironique et
Hatfield est rapidement déstabilisé. C’est lui qui est du côté des émotions alors qu’elle est dans le contrôle d’elle-même et fait preuve de cynisme afin de contourner les règles de la société
victorienne.
Le style de Stevenson me plait toujours beaucoup. Les dialogues sont brillants, concis et précis. La chute est excellente. Il est rare que j’aime un récit aussi court à ce point mais celui-ci est vraiment brillant.
Merci à Fashion pour cette découverte.
Le style de Stevenson me plait toujours beaucoup. Les dialogues sont brillants, concis et précis. La chute est excellente. Il est rare que j’aime un récit aussi court à ce point mais celui-ci est vraiment brillant.
Merci à Fashion pour cette découverte.
« Alors vous me preniez pour un laideron stupide ? s’exclama-t-elle. Mais ça valait mieux que de me croire ingénue. »