Neverwhere - Gaiman
Publié le 9 Mars 2009
Neverwhere
De Neil Gaiman
Première parution: 1996
Edition HarperTorch
370 pages
Richard Mayhew est un homme quelconque mais il a bon cœur – et une vie ordinaire qui est bouleversée le jour où il aide une jeune femme qu’il trouve blessée sur un trottoir de Londres. A partir de là, il est transporté dans un monde qu’il n’avait jamais imaginé – un univers sombre qui s’étend dans des stations de métro et des égouts abandonnés, sous la ville – un monde bien plus étrange et dangereux que celui qu’il a connu.
L’histoire de Neverwhere ne m’a pas transportée. Je n’ai pas été surprise par le scénario. Je devinais au fil des rencontres qui étaient le méchant, le traître… Les personnages ne sont pas originaux : un héros pas très doué affublé d’une fiancée dominatrice, Croup et Vandemar sont des mercenaires caricaturaux… Bref, j’ai souvent eu l’impression d’avoir déjà vu le film des dizaines de fois (c’est un roman au style très visuel qui m’a paru très cinématographique). Donc, si ce n'est pas désagréable à lire, ce n'est pas non plus surprenant.
Ce qui fait la différence avec d’autres histoires de ce type, c’est la qualité du « décor », l’ambiance. L’imagination de Gaiman a produit un Londres souterrain à la géographie fabuleuse, pleine de trouvailles brillantes, parfois presque poétique qu’on prend un immense plaisir à découvrir. Et le sens de la formule de Gaiman fait mouche à chaque fois. C’est amusant de bout en bout. Bref, une réussite en fin de compte.
J’ai donc passé un très bon moment avec Neverwhere même si j’ai largement préféré De bons présages (co-écrit avec Terry Pratchett).
« Can’t make an omelette without killing a few people. »