Pique-nique de la blogoboule 2009
Publié le 31 Août 2009
Le pique-nique de la blogoboule, créé et brillamment mis en scène par Caro[line] s’est déroulé pour la troisième fois cette année. C’était ma première participation. C’était
une journée parfaite, pleine de rencontres agréables dont certaines possèdent le T-shirt le plus cool de tous l’univers et d’ailleurs (à voir sur le slide de Fashion qui elle aussi veut le même). Je suis aussi venue avec
une invitée
surprise (le chantage affectif est la plus belle invention humaine, surtout quand la victime
se laisse convaincre facilement et qu’elle dit du bien de mes pâtes en prime).
Au programme :
- gavage intensif de blogueurs à coup de cakes, roulés, madeleines et autres, salés et sucrés ;
- lecture d’Harlequin par Antoine Laurain, suivie d’analyses textuelles diverses assez personnelles
sur le thème « mais à quoi peut bien faire référence cette histoire de fourche ?». Mais que fait Bruno Bettelheim ? Pourquoi n’a-t-il jamais écrit une
Psychanalyse des romans Harlequins ?;
- références à Ginette Garcin: je ne dénonce personne. Enfin, je ne sais pas si le pire est que l’on puisse faire des bons mots à base de Ginette Garcin ou que je puisse en rire ;
- trafic de livres et dvd en tous genres : le ‘ravissement’ qui s’est emparé d’un des auteurs invités en
recevant non pas un mais deux ouvrages des éditions Harlequin est indescriptible (quand générosité et sadisme font bon ménage, ça entraîne forcément des dégâts collatéraux) ;
- la loterie des livres (surprenant lors d’une rencontre de LCA, n’est-ce pas ?) : il fallait
apporter un livre qui se déroule dans un pays que l’on aime. J’avais choisi un anglais (je sais, je suis horriblement prévisible) mais vivant et même pas victorien (hé hé, je vous ai bien eu,
hein !) : La chute du British Museum de David Lodge. Je suis repartie avec Alexis Zorba de Nikos Kazantzaki, proposé par *signe kabbalistique* G, qui se trouve en fait
être Bertrand Guillo (Second
Flore) qui a ripé.
Oh miracle, je suis repartie avec moins de choses qu’à l’arrivée. Je mérite une standing ovation pour avoir résisté à la riche bibliothèque SF d’Ys et de n’avoir choisi qu’un seul roman (il n’existe pas une médaille du mérite pour ce genre d’acte héroïque ?). Jack est parti pour une longue tournée nationale (j’attends, non, j’exige un compte-rendu de ses aventures au fur et à mesure,
c’est que je veux savoir s’il s’entend toujours aussi bien avec les blogueuses, ce cher Jack).