Et le bébé était cuit à point - Dollinger
Publié le 23 Janvier 2009
Et le bébé était cuit à point
De Mary Dollinger
Première parution: 2008
Edition Jacques André Editeur
61 pages
Quatrième de couverture : Blanche, sous l'emprise d'une mère indigne et d'un prince qui se veut charmant, travaille dans une entreprise agro-alimentaire dirigée par un ogre. Sa vie morne, la solitude la ronge. Puis elle croise un chat, botté, et tout devient possible. Lorsque vous aurez lu ce court roman, vous ne porterez plus le même regard sur les chats en général, et le vôtre en particulier. Un conte cruel, écrit par une humoriste à l'anglaise mais d'une tendresse toute française, qui vous rappellera ce qui s'est toujours raconté depuis la nuit des temps : les hommes et le femmes s'aiment, mais ne savent ni le montrer ni le démontrer. Quant au bébé, sa cuisson restera toujours une affaire bien délicate.
Mary Dollinger a vécu ses premières années en Grange-Bretagne. Passionnée de civilisation française, elle a poussé l'expérimentation jusqu'à se marier en France, où elle survit depuis 1961.
Je ne sais même pas quoi dire à propos de ce très court récit qui m’a terriblement ennuyé. Je suis tombée dans une sorte de semi coma dès la quatrième page, d’où je me suis réveillée (vaguement) à la fin pour cette histoire de bébé cuit dont le seul effet a été une sorte de soulagement parce qu’annonciatrice de fin prochaine.
C’est censé être cruel ? Je n’ai trouvé cela que « gentillet ». La caricature de l’industrie agro-alimentaire, en plus d’être éculée, est trop superficielle pour être choquante. L’héroïne est trop molle pour être autre chose que… trop molle justement et elle est donc sans aucun intérêt ainsi que son histoire d’amour sans enjeu ni conviction, ni péripétie. Je pense que le côté conte ne l’a pas emporté sur le fait que ça ressemble trop à de la chick-lit, ou du moins à l’idée que je m’en fait parce que pour être honnête, je n’en ai lu qu’un, le journal de Bridget Jones que je n’avais pas aimé. J’ai trouvé que le seul avantage ici, c’est que c’est très court et plutôt mieux écrit.