The holiday
Publié le 29 Février 2008
The holiday
Comédie romantique
138 min - 2006
Réalisé par Nancy Meyers
Avec Cameron Diaz, Kate Winslet, Jude Law, Jack Black, Eli Wallach
Une Américaine (Amanda) et une Anglaise (Iris), toutes deux déçues des hommes, décident, sans se connaître, d'échanger leurs appartements. Iris, va débarquer dans une demeure de rêve tandis que la distinguée Amanda découvre une petite maison de campagne sans prétentions. Les deux femmes pensent passer de paisibles vacances loin de la gent masculine, mais c'était sans compter l'arrivée du frère d'Iris dans la vie d'Amanda, et la rencontre de Miles pour Iris.
Cette comédie enchaîne toutes les platitudes possibles. La romance dégouline, ce n’est pas drôle. J’ai bâillé pendant deux heures. Même le beau Jude Law n’a pas réussi à éveiller ma libido ! Si j’avais accroché et regardé une photo de l’acteur, je n’aurais pas eu à subir le néant des dialogues échangés avec Cameron Diaz.
Pour dire à quel point je n’ai jamais été touchée, à la fin du film, je ne connaissais toujours pas le nom des personnages, pour moi ils sont toujours restés Jude, Cameron, Kate et « l’autre » (ça m’a occupé d’essayer de me souvenir du nom de l’acteur Jack Black, c’est déjà ça !). Jude Law ne joue pas, il fait juste acte de présence en étant lui-même, Cameron Diaz est affligée de spasmes, tout bouge quand elle parle et Kate Winslet a fait bien attention à parler de façon bien plate et pas trop fort, afin de ne pas me réveiller pendant cette phase comateuse (quelle amabilité !).
C’est vraiment le type de film qui sert juste à réunir des stars et
le scénario y est très secondaire. Les personnages et l’histoire n’ont aucun relief mais surtout, ce qui sauve souvent ce genre, c’est la qualité des dialogues. Ici, ils sont particulièrement
insipides. C’est bavard et sans intérêt. J’ai vaguement souri quand Cameron Diaz découvre un secret (deux secrets en fait) et vérifie qu’il n’y en a pas d’autre et ce parce que je venais de me
dire que j’aurais cette réaction dans la même situation. C’est un peu mince pour une comédie. Ce n’est même pas « gentillet ».