Burn after reading
Publié le 25 Janvier 2009
Burn after reading
Comédie, USA, 2008
Réalisé par Joel et Ethan Cohen
Avec George Clooney (Harry Pfarrer), Brad Pitt (Chad Feldheimer), Frances McDormand (Linda Litzske), John Malkovich (Osbourne Cox), Tilda Swinton (Katie Cox)
Osborne Cox est analyste à la CIA. Lorsqu’il est renvoyé pour alcoolisme, il décide d’écrire ses mémoires alors que sa femme décide de le quitter pour Harry, son amant.
Au club de fitness Hardbodies, Linda Litzke essaie de faire payer par sa mutuelle les opérations de chirurgie esthétique qui lui permettront de mener une nouvelle vie, sans succès, et rencontre des hommes sur Internet, sans plus de succès. Lorsque son collègue Chad et elle tombent sur le cd contenant des informations du futur livre de Cox, ils décident de le faire chanter, persuadés que ces informations valent une fortune.
Je n’avais pas suivi l’actualité cinématographique depuis des mois et je ne savais absolument rien de ce film avant de mettre les pieds dans la salle. Le premier quart d’heure est déstabilisant. On passe du coq à l’âne, on se demande où va l’histoire et puis j’ai assez vite compris qu’elle ne menait nulle part, ce qui se confirme. Il n’y a pas vraiment de scénario. On est dans un imbroglio burlesque où des personnages, tous des losers, se débattent dans une situation qui les dépasse.
C’est donc surtout un numéro d’acteurs. George Clooney fait un dragueur bourré de tics et parano assez convaincant, même s’il en fait un peu trop à une ou deux reprises et John Malkovich est toujours très bon. Tilda Swinton incarne son personnage de femme froide à la perfection mais c’est surtout le couple Pitt/McDormand qui est impressionnant. Pitt, bien aidé par une coiffure qui le fait ressembler à un marcassin, est désopilant. Il fait un bien piètre espion.
Ce film vaut surtout pour sa cocasserie un peu cruelle. J’ai particulièrement aimé la dernière scène : le film se clôt sur les commentaires désabusés de deux membres de la CIA.
Bref, c’est un film sans histoire et sans message mais qui m’a fait passer un très bon moment.