Exposition Picasso et les maîtres
Publié le 20 Janvier 2009
Picasso et les maîtres
Paris, Le Grand Palais / Le Louvre / Musée d'Orsay
8 octobre 2008 - 2 février 2009
L'ouverture jusqu'à 23h pendant les vacances scolaires m'a permis d'aller voir l'exposition "Picasso et les maîtres" en dehors des grandes foules et dans des conditions de confort très appréciables. Je ne suis pas très fan de l'oeuvre de Picasso mais j'étais curieuse de voir cette exposition où étaient également présentées des toiles de peintres que j'aime comme Velasquez ou El Greco.
J'ai donc pu y admirer des toiles splendides, certaines déjà vues car venant de musées parisiens, comme L'absinthe de Degas ou Olympia de Manet et d'autres venant du Prado à Madrid, du Metropolitan Museum, etc. Le principe de l'exposition est de montrer une oeuvre de maître, Ingres, Titien, Cranach, Goya, Velasquez... et de placer en vis à vis une ou des toiles de Picasso. Dans la première salle, dédiée au portrait, je n'ai pas toujours vu le lien. C'est une exposition qui s'adresse visiblement à plus érudit que moi (à ceux qui ne sont pas du genre à faire des commentaires stupides sur le sens des proportions chez Ingres sous le regard médusé des vrais amateurs éclairés, par exemple). Dans d'autres cas, la comparaison semble évidente et parfois, même particulièrement intéressante. Pour moi, le sommet de l'exposition est la juxtaposition des Ménines de Velasquez et des différentes versions de Picasso. Hélas, l'absence de l'original (un comble et l'écran placé très en hauteur ne facilitait pas la tâche) ne permet pas de faire le lien réellement pendant l'exposition mais c'est ensuite que grâce à Picasso, j'ai pu remarquer des détails fascinants de la toile du maître. L'amie qui m'accompagnait a trouvé que le catalogue, étudié avant la visite, était une aide précieuse. L'enlèvement des Sabines de Nicolas Poussin était un autre point clé de l'exoposition.
Bref, je n'ai pas trouvé l'ensemble très clair pour la novice que je suis et je me suis parfois demandé quel
était le propos mais je ne regrette pas d'avoir vu quelques belles toiles, dont la Maja
desnuda de Goya.
Avant la visite au Grand Palais, une visite au Louvre m'a permis de voir une autre partie de cet événement, consacrée à Delacroix et ses femmes d'Alger. Sur le même principe, à côté du tableau sont exposées les versions de Picasso.
Je n'ai pas encore vu la partie consacrée au Déjeuner sur l'herbe de Manet.