Doctor Who, Saison 4
Publié le 23 Décembre 2008
Doctor Who
Saison 4
Série de science-fiction britannique
Avec David Tennant, Catherine Tate, Freema Agyeman, Piper Laurie, Kylie Minogue, Alex Kingston
Le Docteur revient pour treize nouveaux épisodes.
Les dvd anglais ont le mérite de contenir l’épisode de Noël, qui passe entre deux saisons. Cette fois, le Docteur se trouve sur le Titanic et évidemment il y rencontre une serveuse interprétée
par Kylie Minogue. C’est un épisode très réussi mais qui a quand même un petit goût de déjà-vu (on est surpris que le docteur ne repère pas les méchants immédiatement).
Dans la saison 4 à proprement parler, eh bien, si on m’avait dit que la nouvelle compagne du docteur deviendrait presque ma préférée, je l’aurais difficilement cru. Et pourtant, elle assure. Elle
est moins sexy et plus âgée que les précédentes et fonctionne donc sur un tout autre plan. Elle est plus un élément comique et a du répondant face au docteur.
On retrouve de vieilles connaissances et il y en a de nouvelles. Le Docteur qui n’est pas « impossible mais juste un peu improbable » se retrouve à Pompéi, apprend qu’il faut se méfier
des GPS, des librairies, des pilules qui font maigrir et des guêpes géantes.
La fin de « Forest of the dead » me laisse sceptique. Je sais qu’on est dans un rêve mais ces sortes
de halo avec personnes vêtues de blanc au ralenti, c’est vraiment trop pour moi et bon sang ne pourrait-on pas rêver d’autre chose que d’un mari et d’enfants dans une vie idéale (moi, si
quelqu’un doit rêver ma vie, j’exige d’être une jeune, belle et riche héritière qui n’a que du champagne dans son frigo, merci d’avance et si c’est vraiment impossible, je me contenterai d’un
prix nobel de physique).
Mon épisode préféré de la saison est sans conteste « The Unicorn and the wasp ». On y explique la disparition de quelques jours d’Agatha Christie en 1926, façon Doctor Who. Evidemment,
c’est toujours un coup des extra-terrestres. Cet épisode est sur le modèle de celui de la première saison avec Dickens (auquel il est malicieusement fait allusion au cours de l’épisode) ou celui
de la troisième saison avec Shakespeare. On y mélange joyeusement la vie et l’œuvre de l’auteur à la SF. J’aime ces moments à forte teneur en référents culturels même si on peut toujours les
apprécier sans cela. Cet épisode est particulièrement jubilatoire et j’ai bien l’intention de le revoir en ayant potassé ma bibliographie de l’œuvre de l’auteur avant parce que les titres fusent
de manière subliminale évidemment et si j’en ai repéré beaucoup (de « The dead’s man folly » à « They do it with mirrors »), j’en ai certainement raté quelques uns. On y
découvre aussi comment Agatha Christie a eu l’idée d’écrire «Le Meurtre de l’Orient Express », toujours selon la version de la série. Pour la forme, c’est évidemment une enquête policière
façon Agatha Christie (et un peu Cluedo aussi). La scène où l’on voit la description des vraies activités des suspects en parallèle avec ce qu’ils décrivent n’est sans doute pas un procédé très
nouveau mais ça fonctionne particulièrement bien.
Les deux derniers épisodes sont probablement un peu confus (disons qu'ils partent dans tous les sens) mais quel plaisir de revoir tant de connaissances.
Bref, une bien belle saison dans l'ensemble.
Les saisons précédentes:
Saison 1Saison 2
Saison 3