Glenravenne - Lisle et Bradley
Publié le 31 Août 2008
Glenravenne
De Holly Lisle et Marion Zimmer Bradley
Titre original: Glenraven
Première publication: 1995
Edition Pocket
511 pages
Quatrième de couverture : La magie a disparu à Glenravenne ! Seule Aidris Alakan, magicienne cruelle et maîtresse absolue du royaume, dispose encore de pouvoirs. Mais elle les utilise pour faire régner la terreur parmi ses concitoyens, qu'elle offre en sacrifice, contre une jeunesse éternelle, à de sinistres entités maléfiques. Jayjay et Sophie sont deux amies d'enfance. A trente ans passés, leur vie sentimentale est un gâchis. L'une a vu sombrer son troisième mariage ; l'autre ne s'est jamais remise de la mort de sa fille. Le destin va pourtant les choisir pour devenir les héroïnes annoncées par les légendes de Glenravenne grâce à un guide de voyage magique. Leurs vacances vont très vite se transformer en lutte acharnée à travers un monde inconnu peuplé de créatures étranges. Un monde où certains voient en elles des magiciennes libératrices, et où d'autres leur souhaitent une agonie lente et douloureuse...
" La célèbre écrivaine du Cycle de Ténébreuse s'est alliée avec Holly Lisle pour nous offrir un nouveau délice à déguster avec plaisir. " Alain Grousset - Lire
Pour une première rencontre avec Marion Zimmer Bradley, cette lecture me laisse perplexe. Ce roman reprend tous les clichés les plus éculés de la fantasy et ça se sent vraiment : un univers de fantasy, c’est toujours un peu moyenâgeux, allez hop, une chaumière, des toiles d’araignée au plafond, les toilettes au fond du jardin, ce sera toujours assez bon pour le lecteur, ajoutez-y un château et une forêt et le monde de Glenravenne s’arrête là ; des héroïnes ordinaires qui sont en fait des élues, la méchante est une caricature de méchante (à côté d’elle, Cruella Denfer est d’une sobriété monacale), etc… C’est donc souvent exaspérant mais étrangement, dans le même temps, ça se lit si facilement que les pages filent à une vitesse folle. Je l’oublierai probablement aussi vite que je l’ai lu, mais cette lecture a été suffisamment agréable pour que j’en tire un certain plaisir.
Une lecture facile (ça laisse du « temps de cerveau disponible »), légère et rapide, si on n’est pas trop exigeant.
Je vais laisser sa chance à Marion Zimmer Bradley parce qu’elle n’était pas seule mais j’espère que le reste de son œuvre possède un peu plus de profondeur.