Millenium 1 - Larsson
Publié le 3 Juin 2008
Millénium, Tome 1:
Les hommes qui n'aimaient pas les femmes
De Stieg Larsson
Edition Actes Sud ; 2006
574 pages
Quatrième de couverture : Ancien rédacteur de Millénium, revue d'investigations sociales et économiques, Mikael Blomkvist est contacté par un gros industriel pour relancer une enquête abandonnée depuis quarante ans. Dans le huis clos d'une île, la petite nièce de Henrik Vanger a disparu, probablement assassinée, et quelqu'un se fait un malin plaisir de le lui rappeler à chacun de ses anniversaires. Secondé par Lisbeth Salander, jeune femme rebelle et perturbée, placée sous contrôle social mais fouineuse hors pair, Mikael Blomkvist, cassé par un procès en diffamation qu'il vient de perdre, se plonge sans espoir dans les documents cent fois examinés, jusqu'au jour où une intuition lui fait reprendre un dossier. Régulièrement bousculés par de nouvelles informations, suivant les méandres des haines familiales et des scandales financiers. Lancés bientôt dans le monde des tueurs psychopathes, le journaliste tenace et l'écorchée vive vont résoudre l'affaire des fleurs séchées et découvrir ce qu'il faudrait peut-être taire. A la fin de ce volume, le lecteur se doute qu'il rencontrera à nouveau les personnages et la revue Millenium. Des fils ont été noués, des portes ouvertes. Impatient, haletant, on retrouvera Mikael et sa hargne sous une allure débonnaire, et Lisbeth avec les zones d'ombre qui l'entourent, dans -Millénium 2 - La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette ; Millénium 3 -La Reine dans le palais des courants d'air.
Stieg Larsson, né en 1954, journaliste auquel on doit des essais sur l'économie et des reportages de guerre en Afrique, était le rédacteur en chef d'Expo, revue suédoise observatoire des manifestations ordinaires du fascisme. Il est décédé brutalement, en 2004, d'une crise cardiaque, juste après avoir remis à son éditeur les trois tomes de la trilogie Millénium.
Je pensais que les trois tomes de Millenium n’étaient qu’une seule histoire mais en réalité, ils sont indépendants.
J’ai trouvé les cent premières pages assez laborieuses. Le portrait des personnages principaux et la sous intrigue sont intéressants mais trop longs. Et puis je dois avouer que le "name droping" dont l’auteur abuse et souvent maladroitement m’exaspèrent. C’est tout juste s’il ne nous donne pas le numéro de série de son ordinateur. J’ai cru lire une brochure publicitaire de l’ordinateur en promotion que je trouve toutes les semaines dans ma boîte aux lettres.
Lorsque l’intrigue commence vraiment, ça devient fascinant et je n’ai pas décroché jusqu’à la résolution de l’énigme. Elle n’est pourtant pas d’une originalité folle et ça me semblait évident mais je n’ai pas été déçue pour autant. Une fois encore, les cinquante dernières pages (résolution de la sous intrigue) m’ont parues longues et c’est un peu dommage après les trois cent pages trépidantes qui ont précédé.
Malgré tout, ça reste une lecture qui vaut le coup même si je ne trouve pas que ce soit aussi bon que du Mankell, pour rester chez les auteurs suédois. Cela faisait longtemps que je n’avais pris autant de plaisir à la lecture d'un roman policier et je lirai la suite.