L'Epée de Welleran - Dunsany

Publié le 28 Juillet 2007

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De Lord Dunsany

 



Recueil de 13 nouvelles fantastiques

 

Quatrième de couverture: " Je parvins un jour à une route qui vagabondait en accordant si peu d'attention à son but qu'elle convenait parfaitement à mon humeur. " Ainsi commence " Le Seigneur des villes ", l'avant-dernier conte de L'Épée de Welleran - précieux recueil qui mêle avec déchirement les mondes imaginaires pétris de Bible et d'Iliade chers au rêveur Dunsany, et les noires contingences du réel. Les amoureux des deux " Livres des merveilles " entreront dans L'Épée de Welleran comme en une maison familière aux trésors toujours renouvelés. Les nouvelles du maître irlandais n'ont jamais la pesanteur d'une épopée: qu'elles parlent de cités trop riches pour leur bonheur, de fantômes, de vents contraires, d'elfes ou de guerriers morts qui défendent en rêve leurs remparts, elles sont autant de visions fugitives sur la route errante de l'écrivain. Chaque nom, chaque créature, chaque histoire ajoute une épaisseur supplémentaire au monde de Dunsany, terre aussi ironique qu'onirique. Miracle du livre - ou des livres : ces visions fragiles, le lecteur peul les retrouver à tout moment, et, comme l'héroïne du " Peuple des elfes " vivre à demi dans les rêves. Avec L'Épée de Welleran, Terres fantastiques poursuit une aventure éditoriale singulière, riche déjà du Livre des merveilles, du Dernier livre des merveilles, des Dieux, de Pegana et du Temps et les dieux.

 

 

 

Ces nouvelles ont été écrites au début du 20è siècle. L’écriture est très poétique mais j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’univers de Dunsany. Certains contes sont assez jolis, comme "Les Cousines du Peuple elfin" (une créature des marais voudrait une âme) ou celui où l’Amour s’adresse à un vieil homme, mais la plupart m’ont laissés indifférente, voire m’ont agacés à cause de la surcharge de répétitions : "La ville invincible sauf par Sacnoth", par exemple: deux phrases sur trois commencent par "et" ou "mais", au bout de deux pages, je n’en pouvais plus des conjonctions de coordination. Cette façon d’écrire n’est pas pour moi.





Rédigé par Isil

Publié dans #Planet SF-fantasy-fantastique

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E
De mon côté, je viens de me laisser décevoir par "La fille du Roi des elfes", et bien que la 4ème de couverture que tu cites soit très alléchante, je suppose que je serai tout aussi déçue par ce livre-ci. Tant pis pour les pères fondateurs!
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I
Ekwerkwe, je n'avais pas tellement aimé "La fille du roi des Elfes" alors que c'est le genre d'histoires que j'aime et voila la confirmation que je suis insensible à l'écriture de Dunsany. Il est en effet peu probable que tu aimes plus celui-ci.