Harry Potter 7 - Rowling
Publié le 22 Juillet 2007
Harry Potter and the Deathly Hallows
De J.K. Rowling
Harry attend à Privet Drive. L’Ordre du Phoenix arrive pour l’escorter sans que Voldemort ne l’apprenne. Mais que va
faire Harry après cela? Comment peut-il accomplir la tâche nécessaire mais, semble-t-il, impossible que le Pr. Dumbledore lui a confié?
Et voilà, c’est fini! Et quel final! J'ai adoré. J’ai eu énormément de mal à lâcher les 600 pages de ce dernier tome. Le texte de William Penn placé en exergue fait très peur pour la suite et le sort réservé aux personnages. Ça met dans l’ambiance immédiatement. Les premières péripéties arrivent assez vite et alternent comme d’habitude avec des moments d’introspection.
Ça foisonne toujours d’idées fabuleuses, bref, c’est du Harry Potter pur jus. Le plus étrange est que j'avais deviné certains éléments dès le tome 6 et je ne m'étais pas trompée mais j'ai quand même réussi à être toujours surprise par énormément de choses, des détails, les mobiles de certains personnages, etc.Ça foisonne toujours d’idées fabuleuses, bref, c’est du Harry Potter pur jus. Le plus étrange est que j'avais deviné certains éléments dès le tome 6 et je ne m'étais pas trompée mais j'ai quand même réussi à être toujours surprise par énormément de choses, des détails, les mobiles de certains personnages, etc.
Je trouve toujours un peu difficile d’arriver au bout d’une œuvre que j’aime vraiment beaucoup, ça me laisse toujours un peu mélancolique.
Que dire de plus. De toute façon, j’imagine qu’aucune critique ne peut avoir quelque effet que ce soit en ce qui concerne la saga Potter. Ceux qui adorent sont de toute façon accro, liront et aimeront et les autres n’ont aucune raison de lire ce dernier tome car c’est dans la continuité des précédents.
Au-delà de l’histoire très réussie (j‘ai été prise de la première ligne du tome 1 à la dernière de ce 7è tome), de la manière d’écrire si visuelle que j’adore, de la réinterprétation intéressante des mythes occidentaux, j’aime particulièrement le sens du détail de J.K. Rowling. En effet, les détails les plus anodins (parfois deux ou trois mots) sont en fait des indications pour la suite. Dans les Reliques de la Mort, par exemple, j’ai la réponse à un détail infime donné au tome 5. Pour apprécier au mieux les subtilités, étonnantes dans un roman jeunesse, il vaut donc mieux avoir une mémoire d’éléphant, même pour les choses inutiles. En fait, la série Harry Potter est un peu comme un puzzle dont certaines pièces se mettent en place de manière évidente et ou d’autres, minuscules peuvent passer inaperçues. Bien sûr, tout cela n’est pas absolument nécessaire à l’histoire, mais c’est-ce qui fait de Harry Potter, à mon avis, un grand roman qui va au-delà de la littérature jeunesse habituelle.